Petite mine pour les Grenats, ce matin, à l’issue de la séance de décrassage effectuée sur la pelouse de Saint-Symphorien. Les traits des uns trahissaient une nuit courte, le visage fermé des autres un sentiment de culpabilité d’avoir manqué, hier soir, les retrouvailles avec le public de Saint-Symphorien.
Capitaine en l’absence de Christophe Marichez, Malick Diop avait encore la gorge nouée à l’heure de répondre aux questions des journalistes. « J’ai encore en tête cette défaite, a-t-il commenté. Personnellement, elle va me rester longtemps sur le coeur. Perdre de cette manière, ça fait mal. Dans le jeu, Lille ne nous a jamais vraiment inquiétés. Ils n’y sont parvenus que sur ces coups de pieds arrêtés… » Le but de Maric, à la dernière minute de jeu, est venu sanctionner de trop nombreuses hésitations dans ces phases de jeu primordiales. Déjà pris au piège au Mans, lors de la première journée, à la suite d’un corner, les Grenats ont confirmé leurs difficultés dans ce domaine. « Il faut que chacun se mette dans le crâne que nous sommes montés d’une division, assène Diop. Un retard d’un petit mètre, et nous le paierons cash. Face à nous, il y a des joueurs opportunistes, qui rateront peu d’occasions. Ce sont des petits détails qui ont de gros effets. Nous devons tous nous sentir impliqués dans le marquage, faire preuve de plus de vigilance. Si nous parvenons à gagner ce problème, nous gagnerons des matches ! »
Francis De Taddeo, qui figurait sans doute parmi les moins reposés, avait une analyse similaire après avoir revisionné la partie plusieurs fois au cours de la nuit. « Ce sont des erreurs individuelles dans le marquage, le placement, les déplacements. » Son gardien de but Richard Trivino pourrait payer les pots cassés en cédant sa place dès mercredi à Christophe Marichez, qui est remis de ses problèmes physiques. Malgré le mauvais départ de son équipe, le technicien messin n’est pas prêt de céder à la panique, même si le programme qui l’attend a toutes les apparences du parcours de combattant. Monaco mercredi soir, et Paris dès samedi à Saint-Symphorien. « Il faut relativiser, commente-t-il. Le match nul aurait été un résultat logique. Qu’avons-nous donc perdu, au final ? Un point seulement. Et ce n’est pas comme si nous sortions d’une préparation parfaite et que nous avions un effectif au complet. Cette équipe peut progresser à plusieurs niveaux. » Le premier des secteurs sur lequel se pencher semble être ces satanés coups de pieds arrêtés. Sans eux, Metz pourra en effet difficilement avancer.
Le programme de la semaine
Mardi : Entraînement à 16h
Mercredi : Monaco – Metz, 20h30
Jeudi : Décrassage à 10h
Vendredi : Entraînement à 16h
Samedi : Metz – Paris, 20h
Ce programme est susceptible d’être modifié, merci de consulter régulièrement la page « entraînement ».